Cloud en Suisse : pourquoi la souveraineté des données compte autant
Vos données, une affaire Suisse 🇨🇭
Le cloud, c’est cette magie qui garde vos fichiers, emails et applications accessibles partout, tout le temps. Mais en Suisse, une question revient souvent : où sont vos données, et qui veille sur elles ? Ici, la souveraineté des données – le fait qu’elles restent sous les lois du pays où elles sont stockées – est une obsession. Depuis le 1er septembre 2023, la nouvelle Loi fédérale sur la protection des données (nLPD) renforce cette idée. Pourquoi est-ce si crucial pour le cloud ? Et comment Computis et son département Swissfarms s’adaptent à ce défi ? On vous explique, pas à pas.
La souveraineté des données : une histoire de contrôle
Imaginez vos données – les dossiers de vos clients, vos emails – voyageant à l’étranger. Aux États-Unis, par exemple, une loi comme le Patriot Act pourrait permettre au gouvernement d’y accéder sans vous demander votre avis. En Suisse, ça ne passe pas. Si vos données sont stockées ici, elles restent sous la protection des lois locales. La Loi fédérale sur la protection des données (LPD) de 1992 posait déjà ce principe, mais depuis 2023, la nLPD l’a modernisé pour s’adapter à notre monde de smartphones, réseaux sociaux et cloud. Avec elle, vos données restent chez elles – et bien à vous.
LPD et nLPD : une protection qui grandit avec le temps
En 1992, la LPD a été une pionnière pour protéger vos données personnelles. Mais depuis, tout a changé : Internet, les applis, les objets connectés… En 2020, le Parlement suisse a adopté la nLPD, entrée en vigueur le 1er septembre 2023, avec deux missions claires :
Protéger vos données dans un monde ultra-connecté.
Rester en phase avec l’Europe, notamment le Règlement général sur la protection des données (RGPD), pour que les entreprises suisses travaillent sans accroc avec l’UE.
Ce que change la nLPD
Focus sur vous : Seules les données des personnes physiques (pas des entreprises) sont protégées.
Nouvelles données sensibles : Les infos génétiques ou biométriques (comme vos empreintes) entrent dans le jeu.
Privacy by Design et Default : Les outils technologiques doivent protéger vos données dès leur conception et par défaut, sans que vous ayez à intervenir.
Alerte rapide : En cas de piratage, les entreprises doivent prévenir vite le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT).
Plus de transparence : Toute collecte de données doit vous être signalée, même les plus banales.
Ces règles s’appliquent à toutes les entreprises suisses, avec des ordonnances (OPDo et OCPD) pour préciser le cadre.
Le cloud Suisse : un choix malin
Avec la nLPD, garder vos données en Suisse est une évidence. Si elles partent à l’étranger, elles pourraient perdre la protection stricte d’ici. C’est pourquoi des solutions comme Swissfarms, le cloud privé de Computis (une entreprise romande née en 2011), font la différence. Vos données restent dans des datacenters suisses, à l’abri des lois étrangères et en ligne avec la nLPD.
Les atouts de Swissfarms
Choisir Swissfarms, c’est opter pour la sérénité :
Conformité garantie : Vos données sont en Suisse, sous la protection de la nLPD.
Sécurité au rendez-vous : Les serveurs suivent des standards élevés.
Flexibilité : Stockage de fichiers ou gestion d’applications, Swissfarms s’adapte.
Contrôle total : Pas de risque que vos données tombent sous des lois imprévues.
nLPD vs RGPD : des cousins avec leurs différences
La nLPD s’inspire du RGPD européen, mais elle a son propre style :
Le RGPD peut s’appliquer hors de l’UE si une entreprise cible des Européens ; la nLPD, elle, reste focalisée sur la Suisse.
La nLPD donne un peu de répit aux petites entreprises (moins de 250 employés) en les dispensant de certaines tâches, comme tenir un registre des traitements, si le risque est faible. Le RGPD est plus exigeant.
Les deux lois protègent fort, mais leurs règles diffèrent sur les détails.
Si vous maîtrisez le RGPD, la nLPD ne vous perdra pas !
Les défis du cloud Suisse
Opter pour un cloud Suisse, c’est faire un choix fort, mais ça vient avec son lot de défis.
Le coût, d’abord : maintenir des datacenters locaux conformes à des lois exigeantes comme la nLPD demande des investissements que les géants mondiaux – Amazon, Google, Microsoft – peuvent diluer grâce à leur taille. Pourtant, des acteurs comme Computis et Swissfarms prouvent qu’on peut proposer des solutions compétitives sans sacrifier la qualité.
Les performances, ensuite, peuvent poser question : un réseau Suisse n’a pas la portée mondiale des grands joueurs, ce qui peut affecter la rapidité si vos activités s’étendent loin. Mais Swissfarms compense avec une infrastructure bien pensée, taillée pour les besoins locaux.
Il y a aussi le défi de l’habitude : certaines entreprises, bercées par les solutions étrangères, rechignent à changer, même pour plus de sécurité.
Enfin, trouver des experts locaux capables de rivaliser avec l’innovation globale n’est pas toujours simple – un défi que Computis relève avec son expérience depuis 2011. Pour les secteurs sensibles comme la santé, la finance ou l’administration, ces obstacles pèsent peu face à la tranquillité d’un cloud suisse bien maîtrisé..
Swissfarms et la nLPD : un match parfait
Swissfarms colle à la nLPD :
Vos données restent en Suisse, pas de voyage risqué.
Vous êtes informé et maître à bord.
En cas de souci, Computis suit les règles pour réagir vite.
C’est l’idéal pour les PME ou collectivités qui veulent un cloud sûr et local.
En Suisse, la souveraineté des données, c’est une tradition qui s’affirme. De la LPD de 1992 à la nLPD de 2023, le pays protège vos infos avec soin. Avec Computis et Swissfarms, vos données restent chez nous, en sécurité, et dans les clous de la loi.
Vous songez à passer au cloud suisse ? Swissfarms propose une offre de migration sur mesure, adaptée à vos besoins – juste ce qu’il faut pour faire le saut en douceur. Curieux ? Jetez un œil sur https://www.computis.ch. Vos données méritent ce qu’il y a de mieux !